Avec sa victoire dimanche sur la deuxième étape du Giro, Tim Merlier (Alpecin-Fenix) tend désormais à s’imposer dans le gotha des meilleurs sprinteurs du monde. Le peloton n’a pas fini d’en entendre parler. Portrait.
Passage par le cyclo-cross
Comme son coéquipier Mathieu Van der Poel, Tim Merlier est lui aussi passé par le cyclo-cross. Champion de Belgique junior en 2010, le coureur a obtenu de bons résultats dans la catégorie avant de passer sur route. En 2020, pour l’organisation des championnats du monde de cyclo-cross, Tim Merlier s’était d’ailleurs adjugé une belle huitième place pendant que son coéquipier et leader chez Alpecin-Fenix, Mathieu Van Der Poel était sacré pour la quatrième fois.
Consécration en 2019, confirmation en 2020
Champion de Belgique sur route en 2019, Tim Merlier a devancé au sprint ses compatriotes Timothy Dupont et Wout van Aert. Une sorte de consécration pour le natif de Courtrai. Mais 2020 est bien l’année de la confirmation pour lui. Lors de la Brussels Cycling Classic disputée en août qu’il remporte, il devance au sprint l’Italien Davide Ballerini (Deceuninck-Quick-Step) et l’expérimenté Nacer Bouhanni (Arkéa-Samsic). Quelques jours plus tard sur Tirreno-Adriatico, il récidive en remportant la sixième étape devant des sprinters renommés comme l’Allemand Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe) ou le Colombien Fernando Gaviria (Team UAE Emirates). Merlier impressionne son monde.
Le maillot cyclamen comme objectif ?
En remportant dimanche sa première étape sur un Grand Tour, Tim Merlier peut nourrir de grandes ambitions sur ce Tour d’Italie 2021. « C’est vraiment quelque chose. C’est beaucoup plus gros et plus grand que toutes les courses que j’ai déjà disputées. Je suis un peu nerveux, mais je suis content d’être ici », avait-il indiqué avant le départ de la course. En présence de grands sprinteurs comme Nizzolo, Ewan, Sagan ou encore Groenewegen, le Belge fait office d’outsider pour la conquête du maillot cyclamen. L’arrivée est encore loin mais rien n’est impossible pour le coureur flamand.
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La formation Alpecin-Fenix a obtenu pour la première fois de son histoire une invitation à participer à la Grande Boucle l’été prochain. L’équipe belge voudra faire bonne figure en essayant de remporter une ou plusieurs étapes. Si elle venait à confirmer la présence de ces deux coureurs, on assistera à coup sûr à du très beau spectacle sur les routes françaises. En assistant, peut être, à l’éclosion de Tim Merlier, mais cette fois-ci sur la plus grande course à étapes du monde.