Elle arrive ! A l’aube d’une saison NBA qui promet d’être riche en spectacle, Au Stade revient pour vous sur les onze français qui fouleront les parquets de l’oncle Sam cette saison.
La légende, Tony Parker (San Antonio Spurs)
Pour sa seizième année chez les Spurs, Tony Parker reste une pièce maitresse du club qui va tenter de décrocher le titre cette saison. Mais son rôle de leader est maintenant contesté par Kawhi Leonard et LaMarcus Aldridge, plus frais et plus réguliers.
Le taulier, Boris Diaw (Utah Jazz)
Remercié par les Spurs avec l’arrivée de Pau Gasol, Boris a rejoint Rudy Gobert dans l’Utah pour aider le club à enfin atteindre les Play-offs. La franchise, qui n’a pas disputé les phases finales depuis 2012, compte sur l’ailier pour renforcer une défense fébrile et apporter de la fluidité en attaque.
Le bad boy, Joakim Noah (New York Knicks)
Tout comme Pau Gasol, Joakim Noah ne jouera plus chez les Bulls de Chicago cette saison. De retour dans sa ville natale, l’intérieur au tempérament de feu va tenter de profiter du temps de jeu dont il disposera aux Knicks pour revenir à son meilleur niveau (meilleur défenseur de la ligue en 2014). Freiné par une blessure à l’épaule, le français disputera cette semaine son premier match NBA depuis décembre dernier, où il retrouvera à ses côtés son ex-coéquipier Derrick Rose, lui aussi atteint par des blessures les années passées.
Le déçu, Evan Fournier (Orlando Magic)
Très remonté après sa non-sélection aux Jeux Olympiques (jugé trop nonchalant d’après des sources proches de la fédération), Evan Fournier revient avec l’envie d’en découdre. Meilleur marqueur français de la saison précédente (15.4 points de moyenne), l’arrière français peut espérer une performance avec une équipe d’Orlando de plus en plus compétitive. Pourquoi pas passer quelques tours des playoffs?
Le jackpot, Nicolas Batum (Charlotte Hornets)
Si l’ailier renfile un nouvelle fois le maillot des Hornets cette saison, c’est pour un tout autre salaire… Avec un nouveau contrat s’élevant à 120 millions de dollars annuels, Batum devient le sportif français le mieux payé au monde. Cela est dû à une grande saison 2015/2016 durant laquelle le natif de Lisieux tournait à 15 points de moyenne. Celui-ci s’est récemment exprimé, déclarant « être prêt à refaire une très bonne saison« .
L’étoile montante, Rudy Gobert (Utah Jazz)
Auteur d’un double-double contre les Clippers en pré saison, Rudy Gobert est en forme. Très en forme. Depuis son arrivée en NBA, ses stats ne cessent de grimper et son agilité dans la raquette en font un titulaire indiscutable des Jazz. Epaulé par Boris Diaw, les deux hommes ont déjà montré que leur entente en sélection nationale était un précieux atout en attaque.
L’ancien, Ian Mahinmi (Washington Wizzard)
Vainqueur du titre 2011/2012 avec Dallas, Mahinmi découvre son quatrième club américain depuis son arrivée en 2007 (San Antonio, Dallas, les Pacers d’Indiana et cette année Washington). Malheureusement victime d’une blessure au ménisque en pré saison, l’un des plus anciens représentants français en NBA devra attendre un mois pour entamer réellement sa saison.
Le besogneux, Alexis Ajinça (New Orleans Pelicans)
Frustré de n’avoir pas été convoqué pour le tournoi qualificatif des Jeux Olympiques, Ajinça revient à bloc pour une nouvelle saison avec les Pelicans. Auteur d’une bonne pré saison, l’intérieur a travaillé son endurance et sa vitesse cet été pour soutenir le jeu rapide prôné par son coach. Il a récemment promis « qu’il sera titulaire cette saison« , c’est tout ce qu’on peut lui souhaiter.
Le prometteur, Joffrey Lauvergne (Oklahoma City Thunder)
L’intérieur français de 25 ans débarque chez le Thunder encore sonné du départ de Kevin Durant (Golden State Warriors). En pleine progression, Lauvergne est un joueur physique et endurant qui va tout de même devoir batailler pour gagner sa place de titulaire. C’est l’un des joueurs les plus attendus, et cette saison pourrait être celle qui le placerait parmi les meilleurs à son poste, rang dont il a le potentiel.
Le Rookie, Thimothé Luwawu (Philadelphia 76ers)
Seul français du draft retenu en NBA, le natif d’Antibes va faire ses premiers pas en NBA dans une franchises très jeune et peu compétitive (Philadelphia), mais qui lui promet un temps de jeu conséquent. A seulement 21 ans, il va pouvoir montrer ce qu’il vaut et progresser face aux meilleurs joueurs du monde.
Le rescapé, Kevin Séraphin (Indiana Pacers)
Après une saison catastrophique sous le maillot des Knicks, le pivot devait s’envoler vers le Barça pour se relancer cette année. Mais il fut rattrapé par une offre de dernière minute des Pacers où il remplacera son compatriote Mahinmi. Très prometteur durant son début de carrière, il dit avoir « déconné dans ses choix« , mais s’estime en parfaite forme pour entamer cette nouvelle saison.
Un cru déjà historique
Avoir onze français en NBA, c’est du jamais vu. Si seul notre Tony national peut espérer briguer le titre avec les Spurs, ses dix compatriotes défendront les chances de leurs franchises à atteindre les playoffs. Cette année, Au Stade vous concoctera une chronique hebdomadaire qui reviendra sur les parcours de nos chers français, en revenant sur leurs succès, leurs échecs, et en vous faisant vivre avec un œil hexagonal cette saison prometteuse !
Pour aller plus loin:
Crédits photo à la une: Keith Allison