Unique Rafael Nadal. L’Espagnol a remporté cette nuit l’US Open 2017 en écrasant un Kevin Anderson novice à ce niveau et dépassé par l’importance d’un tel événement (6-3, 6-3, 6-4). C’est le 3e titre à Flushing Meadows pour Nadal, le 16e trophée en Grand Chelem de sa carrière. Tout simplement légendaire…
Sur le papier, on avait annoncé qu’il serait bien difficile pour Kevin Anderson de réaliser l’exploit en finale de l’US Open, lui qui avait vu les bookmakers lui accorder une cote moyenne de 5.28 contre 1 – le site casinosenligneca.com présente d’ailleurs une liste de sites de jeu de hasard. Alors que les matchs haletants et intenses n’ont pas fait légion lors de cette édition 2017 très spéciale, cette finale n’a pas non plus offert un suspense mémorable. Le suspense aura duré 6 jeux, jusqu’à 3-3 dans le premier set. Nadal a alors mis le turbo pour breaker son adversaire pour la première fois et s’envoler dans cette première manche conclue après une heure de jeu. La suite fut un cavalier seul pour le N.1 mondial qui n’a jamais semblé en difficulté dans cette partie. Impeccable au service avec 80% de points gagnés sur sa mise en jeu, le Majorquin a également été exceptionnel au filet, avec 16 points gagnés sur ses 16 montées. Pour un joueur qui n’avait jamais été considéré comme un grand volleyeur, le constat est saisissant: Nadal continue d’être aussi performant car il a su faire évoluer son jeu. Il n’a même pas eu de balle de break à écarter dans cette rencontre, symbole d’un match quasi-parfait du géant espagnol.
Un succès qui couronne un peu plus sa saison
Ils sont donc deux à s’être partagés les tournois Majeurs cette saison. Djokovic ? Murray ? Zverev ? Wawrinka ? Non, non, on parle bien de Roger Federer et Rafael Nadal, comme à la belle époque où leur rivalité écrasait le monde du tennis. A 31 ans, Rafael Nadal a ainsi glané en 2017 ses 15eme et 16eme titres en Grand Chelem, prouvant une fois de plus qu’il est bien une légende de son sport, pour ceux qui doutaient encore de sa capacité à revenir sur le devant de la scène. Après plus de 3 ans de disette en Grand Chelem, Nadal a donc ajouté cette saison deux trophées majeurs de plus à son immense palmarès. Si la Décima décrochée à Roland-Garros avait déjà sonné le grand retour de Nadal, ce titre à New York était assurément moins évident mais pour autant, pas moins logique. Malgré un été pour le moins quelconque avec un huitième de finale à Wimbledon, un 3e tour au Masters 1000 de Montréal et un quart de finale à Cincinnati, Rafael Nadal arrivait bien à l’US Open dans la peau de numéro un mondial.
Alors que les Djokovic, Wawrinka et Murray étaient absents, le taureau de Manacor n’a pas laissé passer sa chance de décrocher un nouveau titre en Grand Chelem. Ce succès acquis avec la manière en finale vient récompenser un joueur qui n’a jamais cessé de croire qu’il pouvait toujours bien jouer au tennis, même à 31 ans, même avec des blessures qui l’ont pendant trop longtemps empêché de réaliser des saisons pleines. Aujourd’hui, Nadal est bien sur le trône du tennis mondial, solidement installé à la première place du classement à près de 2000 points de son plus proche poursuivant, un certain… Roger Federer, lui aussi revenu au top à maintenant 36 ans. Si l’on a souvent évoqué la relève du tennis incarnée par la NextGen de Zverev, force est de constater que lorsque son corps le laisse tranquille, Rafael Nadal en a toujours sous le pied quand il s’agit d’écrire sa Légende. Même à 31 ans.
Crédits photo à la une: brett marlow