La Lorraine reste à l’honneur dans ce nouveau bilan de Domino’s Ligue 2. Si le FC Metz est resté leader au prix de la défaite du RC Lens, les sources de satisfaction sont plus rares pour leurs voisins nancéiens qui ont connu un nouveau week-end compliqué, ponctué par un match nul rageant à Valenciennes et l’éviction de Didier Tholot du banc. C’est Alain Perrin, anciennement couronné en Ligue 1 avec Lyon qui se chargera de reprendre une équipe à l’agonie. Au Stade vous dresse le bilan de l’intégralité de cette 12e journée de Ligue 2.
LE LEADER
Metz conserve son fauteuil sur un fil
Le FC Metz n’est pas passé loin de perdre sa première place ce week-end. Tenu en échec au bout d’un match disputé à Lorient (0-0), les hommes de Frédéric Antonetti restent premier au profit de la défaite du RC Lens sur la pelouse du Havre le lendemain (2-1). Les messins pourront néanmoins nourrir quelques regrets au sortir de ce week-end qui s’annonçait comme très périlleux pour eux. Face à des Lorientais auteurs d’un très bon début de saison, mais qui font face à un coup de moins bien depuis un mois, les lorrains avaient pris le match par le bon bout. Maîtres de la partie techniquement, ces derniers ont néanmoins du revoir leurs intentions pour cette partie à la baisse sur à l’exclusion de Jonathan Rivierez (32e). Cependant, le FC Metz aurait très bien pu s’imposer même à dix contre onze. Habib Diallo, l’attaquant en forme des messins, a continué à faire mal à la défense des Merlus en se procurant quelques opportunités de donner la victoire aux siens. Au final, ce résultat conviendra plus au leader qu’à son hôte. Si le FCM se rassure défensivement et comptablement, le FCL n’a pris lui que 5 points sur ces 5 derniers matchs de championnat et a montré les plus grandes difficultés du monde à inquiéter son adversaire, même en supériorité numérique.
LE TOP
Le Havre se relance de belle manière
Le Havre a confirmé ses prédispositions à faire tomber les nantis du championnat en venant à bout du RC Lens sur sa pelouse samedi après-midi. Un mois après sa victoire sur la pelouse de Metz, les havrais sont toujours présents dans les matchs de gala. Un succès d’autant plus symbolique, que les hommes d’Oswald Tanchot ont du jouer en infériorité numérique lors des 35 dernières minutes (exclusion de Youga), alors que le HAC ne menait alors que d’un but, depuis l’ouverture du score de Moukoudi (1-0, 45e+1). Mais les normands ont su faire preuve de caractère en continuant à jouer vers l’avant pour essayer de se mettre à l’abris plutôt que de subir. Une stratégie payante puisque Fontaine permettait aux locaux de se détacher à dix minutes du terme (2-0, 79e), d’une frappe pure depuis l’extérieur de la surface adverse. Un avantage définitif malgré la réduction de l’écart lensoise de Tahrat dans le temps additionnel (2-1, 90e+1). Si les lensois manquent une belle opportunité de s’emparer de la tête du classement, les joueurs du HAC se relancent de la plus belle des manières après deux défaites contre des adversaires jugés inférieurs (Béziers et l’AC Ajaccio) et restent à la 9e place, à trois points de la quatrième place.
LE FLOP
La cacophonie continue à Nancy
Le deal était clair. Didier Tholot, entraîneur de l’ASNL au début du week-end, devait voir son équipe remporter ses deux prochains matchs et se donner de l’air s’il voulait conserver son poste. La promesse n’a pas été tenue suite au match nul concédé par l’équipe lorraine, lanterne rouge du championnat, sur la pelouse de Valenciennes (1-1). La sentence est donc tombée et l’ancien entraîneur du Havre a été limogé. Le méli-mélo autour du club nancéien continue d’alimenter cette chronique et il ne semble pas prêt de se terminer. Arrivé récemment en tant que conseiller spécial du président nancéien Jean-Michel Roussier, Alain Perrin, ancien entraîneur de Saint-Étienne et de Lyon, a été intronisé sur le banc ce week-end. Il aura la lourde tâche de remobiliser des joueurs pas forcément en faveur du licenciement de leur désormais ex-coach et touchés par un résultat du week-end encore défavorable alors qu’ils menaient au score et ont eu les occasions de s’imposer. L’ASNL reste bonne dernière de Ligue 2 mais profite de son nul du week-end pour gratter une unité sur ses principaux concurrents en bas de tableau. La 17e pointe néanmoins toujours à 7 points.
TEMPS-ADDITIONNEL
Kévin Fortuné (Troyes): l’ESTAC Troyes ne doit probablement pas regretter d’avoir fait venir l’ancien attaquant du RC Lens en fin de mercato d’été. Ce dernier ne cesse de monter en puissance et les performances du club aubois, sur la pente ascendante, le démontre. Ce week-end encore, l’attaquant français a délivré deux nouvelles passes décisives pour permettre à son équipe de s’imposer à Grenoble. Fortuné flambe et Troyes revient dans le Top 10.
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Crédits photo à la Une: Fcmetz57
