Alors que l’AS Monaco a très mal débuté son championnat de Ligue 1, dans la même lignée que la saison passée, le club fait-il les frais d’un manque de cohésion ? Explications.
La saison dernière, l’AS Monaco a vécu l’enfer. Le club du Rocher s’est sauvé de la relégation dans les derniers instants du championnat, et en Ligue des champions, il n’a pas existé. Le manque de continuité dans l’institution monégasque a alors été pointé du doigt.
Un effectif sans cesse renouvelé
Les dirigeants monégasques ont basé leur stratégie sur le « trading ». Ainsi, dès qu’un joueur explose, Monaco empoche un gros chèque. En ce sens-là, le titre de champion de France de 2017 a eu pour conséquence le départ d’une grande partie des joueurs cadres. Le club de la Principauté s’est donc retrouvé la saison dernière avec un effectif complétement renouvelé, composé d’individualités qui ne se connaissent pas. Même constat cette saison: l’ASM a énormément recruté. D’ailleurs, une récente étude de l’Observatoire du football CIES montre que Monaco a le plus gros pourcentage (43%) de minutes de matchs de Ligue 1 disputées par des joueurs recrutés à l’inter-saison. Ce manque de stabilité mérite donc d’être pointé du doigt.
Des modifications à tous les étages
Par ailleurs, ce déficit de cohésion se retrouve à tous les étages du club. La saison passée en est le parfait exemple. L’ASM a en effet changé son entraîneur à deux reprises (Jardim, Henry) et les dirigeants (Petrov a pris la place de Vasilyev) ne sont plus les mêmes. On se rend alors compte que la stratégie monégasque est véritablement en train de s’essouffler et que le recrutement d’éléments d’expérience devient impératif. La fin du mercato a montré quelques satisfactions de ce point de vu là, avec le recrutement de joueurs confirmés (Ben Yedder, Bakayoko, Slimani…) et le maintien de confiance envers Leonardo Jardim. L’AS Monaco pâtit donc d’un véritable manque de cohésion qui a semble-t-il était remarqué. Si la saison a mal commencé, le club devrait vraisemblablement se redresser et tirer les leçons de ses échecs. Car Monaco a la qualité pour réussir; reste à savoir l’utiliser à bon escient en faisant enfin preuve de cohésion.
Crédits photo à la Une: ASMONACO.COM