Mis sous pression par l’impressionnante victoire suédoise 8-0 face au Luxembourg, les Bleus étaient dans l’obligation de répondre présents en Bulgarie. Dans un climat assez terrible, le match avait tout du piège.
L’ombre de 1993 planait
Des conditions météorologiques difficiles, un Kostadinov sur le terrain (aucun lien de parenté avec Emil) et Didier Deschamps sur le bord du terrain. Beaucoup d’éléments rappelaient ce terrible soir de novembre 1993. Ce fameux soir où les Bleus menaient tranquillement 1-0 au Parc des Princes avant d’êtres battus par des Bulgares emmenés par Emil Kostadinov. Qui plus est, le scénario du match de ce samedi soir ressemblait fortement à celui d’il y a 24 ans: une ouverture du score, une domination stérile, un jeu haché. Les vieux démons planaient au-dessus de Sofia.
Une entame de match efficace
D’entrée, les Bleus ont bien tenu le ballon et ont tenté de le maîtriser malgré une pluie abondante. Dès la 3e minute à la suite d’un bon mouvement collectif, Digne trouve Griezmann qui sert Matuidi, frappe croisée dans le petit filet opposé. Les Bleus assurent alors l’essentiel, ayant réussi à marquer contrairement au match face au Luxembourg. La première période reste toutefois très hachée avec énormément de déchet technique.
Les Bleus ont joué avec le feu
Après cette ouverture du score de Matuidi, les Bleus peinent à enchaîner. Pire, ils s’exposent à quelques offensives bulgares. En fin de première période, Lloris sort une double parade. Les Bleus sont sous pression, leur jeu s’en ressent mais aussi leur agacement. L’image d’un Tolisso agacé après deux fautes consécutives sur lui en seconde mi-temps le prouve. Au retour des vestiaires, les Bulgares se libèrent et sont plus incisifs face à des Bleus de plus en plus bas sur le terrain. Les Bulgares enchaînent alors les montées sans toutefois inquiéter vraiment les Bleus. Les joueurs de Deschamps relèvent légèrement la tête mais sans parvenir à être dangereux offensivement. Finalement, au terme d’un match très pauvre techniquement, les tricolores sortent indemnes du piège bulgare, non sans être impressionnants. A présent, l’équipe de France doit terminer le travail ce mardi au Stade de France face à la Biélorussie.
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