Co-leaders avec Arsenal et Manchester City depuis la huitième journée, Liverpool est désormais seul en tête du championnat à l’issue de ce weekend. Après les matchs nuls concédés samedi par les Citizens contre Middlesbrough (1-1) et dimanche par les Gunners contre Tottenham (1-1). Outre les Reds, Chelsea est le nouveau dauphin et donc l’autre grand bénéficiaire d’une journée de Premier League riche en rebondissements.
C’est reparti pour un nouveau chapitre de Premier League. Un nouveau duel, le douzième de rang, dans lequel les trois actuels Co-leaders : Manchester City, Arsenal et Liverpool espéraient en sortir victorieux, avant une pause d’une dizaine de jours pour laisser place à la trêve internationale. Revigorés par un match plein et une victoire face au Barça (3-1), mardi soir en Ligue des Champions. Les hommes de Pep Guardiola avaient logiquement les faveurs des pronostiques en accueillant Middlesbrough. L’un des trois autres premiers, Arsenal qui s’est pour sa part d’ores et déjà qualifié pour les huitièmes de finale de la C1, suite à son succès (2-3) chez les Bulgares de Ludogorets, avait rendez-vous ce weekend avec le bouillant derby de Londres, en recevant à l’Emirates, l’ennemi de toujours Tottenham. Des Spurs certes toujours invaincus en championnat, mais qui restent toutefois sur quelques nuls frustrants et surtout une défaite à Wembley (0-1) face au Bayer Leverkusen, qui scelle quasiment le sort des hommes de Mauricio Pochettino dans l’épreuve reine des compétitions Européenne de clubs. Liverpool, le troisième club en tête, retrouvait pour sa part son public d’Anfield lors de la réception de Watford. Une partie dans laquelle les reds voulaient poursuivre leur série de victoire et si possible, le faire, en offrant un énième récital offensif. Quatrième et toujours à un point des trois leaders, les Blues de Chelsea évoluaient également à domicile. Les joueurs d‘Antonio Conte étaient opposés ce weekend à Everton, solide sixième du général. Manchester United, qui compte déjà huit longueurs de retard sur le trio de tête, n’avait plus le droit à l’erreur lors de son déplacement au Liberty Stadium où l’attendait une formation Galloise de Swansea, avant-dernière au classement, Enfin, Leicester qui a ramené un précieux point en milieu de semaine de Copenhague (0-0) et qui n’a toujours pas concédé le moindre but en quatre matches (deux fois contre Copenhague, Porto et Bruges) une première pour un club débutant en Ligue des Champions, espérait profiter de sa bonne dynamique Européenne en prenant les trois points devant son public contre West Bromwich Albion.
Man City peut s’en mordre les doigts
Pour ouvrir cette journée, pas moins de quatre rencontres étaient programmées ce samedi après-midi (16H00). Manchester City avait l’occasion de conforter son avance en tête de la Premier League en recevant Middlesbrough. Dans les autres rencontres, West Ham pouvait se rassurer face à Stoke. Et Mandanda défendait les buts de Palace contre Burnley.
Le Manchester City de Pep Guardiola est attendu sur toutes les pelouses anglaises et continentales. Ce fut une nouvelle fois le cas ce samedi après-midi sur sa pelouse de l’Etihad contre Middlesbrough. Lors de la première partie de cette rencontre, les Citizens se heurtaient à quelqu’un que Guardiola connaît bien : Victor Valdès. Le portier Catalan a été incroyable en repoussant une frappe de Gündoğan (15e) puis de Silva à bout portant (35e). Du côté de Boro ? Pas grand-chose. La première vraie sortie de balle avait lieu à la 16e minute et seul Adama Traoré – formé au Barça – apparaissait en jambes et séduisait via quelques sorties de balle tout en technique et en puissance. À la fin de la première période, City menait un but à zéro grâce à une réalisation d’Agüero sur une sublime offrande de Kevin de Bruyne, décidément en forme en ce moment (43e). En rejoignant les vestiaires, les SkyBlues comptaient 78% de possession et 19 tirs.
Au retour sur le pré, il semblait qu’on allait repartir sur les mêmes bases d’une ultra domination des Citizens, mais les joueurs locaux faisaient preuve d’une certaine suffisance. Ainsi, sur une mauvaise remise de Fernandinho, Negredo récupérait le cuir à 45 mètres et tentait de lober Bravo. Le gardien, surpris et presque trompé, claquait le ballon au-dessus de la barre (47e). Dans la foulée, Forshaw se présentait seul face au portier chilien, mais ce dernier sortait bien – et vite – pour repousser le danger (50e). Le match était relancé ! On assistait à une rencontre bien plus débridée et bien plus équilibrée surtout, les deux formations se rendant coup pour coup. Finalement, c’est au bout du suspens que Boro réussissait l’exploit d’égaliser ! Sur un sublime centre venu de la gauche de la part de Friend, De Roon sortait de nulle part et plaçait sa tête qui trompait Bravo (1-1, 90e+1) !
Steve Mandanda aura souffert
La soirée de Steve Mandanda, a été un peu moins belle que celle des joueurs de City. Son équipe de Palace était engluée à une triste 13e place avant le match à Burnley. Les Clarets (14e) pensaient avoir pourtant fait le plus dur en première période grâce tout d’abord à une réalisation de Vokes dès la 2e minute (1-0, 2e). Très exactement douze minutes plus tard, le portier international français était mis à rude épreuve et ne parvenait pas à stopper correctement la frappe de Gudmundsson (2-0, 14e). Palace a eu du mal malgré une possession relativement favorable (plus de 55%). Mais en seconde période les Eagles montraient un tout autre visage et grâce à Wickham (2-1, 60e) et à Benteke (2-2, 81e, sp). On pensait que les coéquipiers de Mandanda avaient réussi à arracher un précieux nul mais Barnes donnait finalement la victoire à Burnley au tout dernier moment (90e+4).
Les deux autres matchs de la journée en Premier League étaient bien tristes. Malgré Dimitri Payet et André Ayew, West Ham ne s’en est pas sorti et n’a pas réussi à faire mieux qu’un vulgaire match nul sur sa pelouse contre Stoke City (1-1). Les locaux avaient pourtant pris le devant à la faveur d’un but contre son camp de Whelan 65′(csc.) avant que l’ancien Barcelonais Bojan Krkić (75′) ne vienne remettre les pendules à l’heure. Les Hammers restent 17es. Bournemouth, malgré plus de 30 minutes en supériorité numérique, n’a pas su se défaire de Sunderland. Les deux équipes ont marqué leur but en première période et l’exclusion de Pienaar (59e) n’a pas changé grand-chose sauf qu’à la surprise générale, c’est Defoe sur penalty qui a offert l’avantage à Sunderland (74’). Auparavant, Gosling (11′) avait ouvert le score pour les locaux avant qu’Anichebe (33′) n’égalise pour les visiteurs. C’est la première victoire de la saison pour les Black Cats.
Encore un carton pour Chelsea
Plus tard dans la soirée (18H30), le Chelsea d’Antonio Conte a corrigé Everton (5-0) à Stamford Bridge et enregistré une cinquième victoire de rang en Premier League (16 buts marqués, aucun encaissé) qui leur permet de dépasser Manchester City et de prendre la deuxième place du championnat anglais. Depuis un mois, et une lourde défaite concédée à l’Emirates Stadium, il n’y a rien à faire contre Chelsea. Everton en a fait la dure expérience ce samedi après-midi, éparpillée (5-0) sur la pelouse de Stamford Bridge par des Blues en feu et emmenés par un Eden Hazard de gala, auteur d’un doublé. Avec ce succès, leur cinquième de suite en championnat, les joueurs d’Antonio Conte s’emparent de la seconde position de la Premier League. Mais le message est clair : il faudra compter sur eux dans la course au titre. Il aura fallu attendre la 71e minute pour voir Everton adresser son premier (et unique) tir de la rencontre avec une tête non cadrée de Mirallas. Mais le mal était alors fait depuis bien longtemps… Chelsea n’aura eu besoin que de deux situations et soixante secondes pour mettre un terme aux (faibles) ambitions des Toffees, positionnés pour une fois dans un 3-5-2 qui n’aura pas eu l’effet escompté. Mais alors pas du tout. Le temps pour Hazard d’ouvrir le score d’une subtile frappe enroulée du droit (19e) et pour Marcos Alonso de profiter du manque d’attention des Toffes pour faire le break (20e).
Bousculés, sans cesse à la limite de la rupture, Everton a coulé encore un peu plus juste avant la pause lorsque Diego Costa a fusillé Stekelenburg d’une superbe volée du droit au deuxième poteau à la retombée d’un nouveau corner (42e). Un but entaché – comme celui d’Hazard – d’une position de hors-jeu d’un Blues qui a gêné le gardien Néerlandais dans sa lecture du jeu. Des litiges manifestes mais dont les Toffees auraient tort de se plaindre tant la domination de Chelsea a été totale (60% de possession, 21 tirs à 1). Une domination que les Blues imposent depuis cinq rencontres désormais (5 victoires, 16 buts marqués, 0 encaissé depuis la déroute contre Arsenal) et à laquelle les joueurs de Koeman n’ont jamais résisté. Au point de voir les vagues londoniennes défiler, les unes après les autres. Et, à force de subir, Everton a encore craqué, à deux reprises. Face au génie d’Hazard d’abord, auteur d’un festival sur la droite, relayé par une talonnade de Pedro avant de finir d’un tir du gauche au premier poteau (56e). Face à l’opportunisme de Pedro ensuite, attentif à la suite d’une nouvelle tentative d’Hazard repoussée par Stekelenburg (65). A 5-0, les joueurs de Conte ont un peu calmé le jeu, visiblement soucieux de ne pas trop en faire et de limiter l’humiliation de leurs adversaires. Mais avec un peu plus de réalisme (34e, 81e, 90e), notamment de la part de Diego Costa (36e, 45+1e, 49e, 62e, 79e), le succès des Blues aurait pris des allures de raclée historique. Qu’importe, Chelsea a marqué les esprits et se contentera d’une place de dauphin à l’issu de ce weekend. En attendant mieux !
Arsenal peut nourrir des regrets
Le derby londonien entre Arsenal et Tottenham à l’Emirates Stadium était à l’affiche ce dimanche (13H00) en Premier League. Après la victoire de Chelsea contre Everton et le match nul de Manchester City contre Middlesbrough samedi, Arsenal n’était plus que troisième de Premier League, mais avait la possibilité, en cas de victoire, de prendre la tête du championnat. En face, Tottenham pouvait dépasser son adversaire du jour et se ramener à un petit point des Blues. Olivier Giroud n’était toujours pas titulaire dans le onze de Wenger quand Harry Kane faisait lui son retour dans celui de Pochettino. Et dans ce derby de Londres, toujours bouillant, il n’y a pas eu vraiment de round d’observation, les deux équipes se rendant d’entrée coup pour coup. Les Spurs se montrent très entreprenants et il ne manquait pas grand-chose à Kane pour récupérer ce centre dangereux de Son après une superbe action individuelle de ce dernier (5e). Par la suite, et sans vraiment se montrer dangereux, Arsenal reprenait la possession du ballon en effectuant des attaques placées, en vain. Ce ne fut pas étonnant de voir Harry Kane, de la tête sur un centre d’Eriksen, proche de tromper le portier des Gunners (21e). Arsenal a mis un peu de temps à répondre. Sur un contre, Özil lançait somptueusement Alexis Sánchez qui glissait le cuir à Iwobi. Seul dans la surface, l’attaquant d’Arsenal envoyait une frappe trop molle qui ne trompait pas Hugo Lloris (31e). Le portier n’en avait pas fini d’avoir des frayeurs puisque Theo Walcott trouvait le poteau de l’international français qui semblait légèrement battu (39e). Et finalement, les hommes de Wenger allaient trouver la faille. Sur un amour de coup franc d’Özil, Wimmer était poussé à la faute par Koscielny et propulsait le ballon dans ses propres filets (1-0, 43e) juste avant la pause.
Au retour des vestiaires, Tottenham revenait avec d’autres intentions, Arsenal optait pour les contres. Il fallait un grand Bellerin avec un excellent retour en taclant sur Son pour protéger Petr Čech (49e). Mais, les Spurs finissent par trouver la faille. Sur une percussion de Dembélé, Koscielny crochetait le milieu de terrain et l’arbitre désignait le point de penalty. Harry Kane, pour son retour, ne se faisait pas prier et transformait le penalty en tirant au milieu des buts (1-1, 51e). Le portier tchèque est mis à rude épreuve et doit repousser une dangereuse demi-volée d’Eriksen (53e). Il n’en fallait pas plus pour qu’Arsène Wenger envoie Olivier Giroud à l’échauffement (56e). Mais les hommes de Pochettino continuaient leur œuvre. Harry Kane aurait pu doubler son compteur but sans un nouvel excellent retour de Monreal (59e). Peu en verve offensivement, Arsenal effectuait des changements. Iwobi était remplacé par Olivier Giroud et Theo Walcott par Oxalde Chamberlain (71e). Pochettino répliquait en sortant Janssen pour Kane (72e). Mais ça ne changeait pas grand chose, au contraire. Sur un coup franc botté magnifiquement par Eriksen, tout le monde passait à travers et le coup de pied arrêté frappait le montant droit de Petr Čech, tout heureux (84e). Arsenal multipliait les centres mais il y avait toujours un pied ou une tête d’un joueur des Spurs pour contrer le cuir. Et quand il n’y a personne, c’était Lloris qui s’interposait devant Giroud (90e). Malgré cinq minutes de temps additionnel, aucune des deux formations ne parvenait à faire la différence, laissant Liverpool prendre seul la tête de la Premier League.
Liverpool, nouveau leader solitaire
Si la première place s’est refusée à Arsenal, accroché par Tottenham (1-1), Liverpool n’a pas manqué l’occasion de prendre la tête – pour la première fois depuis mai 2014 – d’une Premier League toujours plus serrée, ce dimanche (15H15). Vainqueurs de Watford (6-1), les Reds ont enchaîné leur troisième victoire consécutive. Pourtant leur adversaire n’avait plus perdu depuis un gros mois. Mais les joueurs de la Mersey ont fini fort la première période, inscrivant trois buts en un quart d’heure, avant d’offrir ensuite un beau spectacle à Anfield. En prime, ils devancent désormais Chelsea de deux points au classement. Après avoir buté sur la défense des Hornets, Sadio Mané a débloqué le score d’une tête puissante, sur un corner joué en deux temps (27e). Lorsque l’attaquant Sénégalais a marqué cette saison, Liverpool a toujours gagné. La stat est toujours vraie, d’autant qu’il a inscrit un doublé (60e). Coutinho d’une frappe à ras de terre (30e), Can d’une tête croisée (43e), Firmino, sur une deuxième passe de Lallana (58e), et Wijnaldum (90e+1) pour finir ont aussi trouvé le chemin des filets. Sans compter les deux transversales de Sturridge (78e et 88e). Janmaat a lui sauvé l’honneur des siens (75′). Leaders en Championnat mais aussi invaincus depuis onze matches toutes compétitions confondues, les hommes de Jürgen Klopp sont en grande forme.
Dans le même temps, Southampton a craqué contre Hull City (1-2). Pourtant devant au score à la pause après un but d’Austin sur penalty (6e), l’équipe de Claude Puel a encaissé deux buts coup sur coup en seconde période, par Snodgrass (61e) et Dawson (64e). Les Saints concèdent leur deuxième défaite d’affilée et rentrent dans le rang.
Manchester United respire
En difficulté ces derniers temps, les hommes de José Mourinho se sont facilement imposés sur le terrain de Swansea (16H00). Paul Pogba a inscrit un très joli but dès le début de la rencontre (15e), et Zlatan Ibrahimović a achevé l’œuvre d’un doublé (21e et 33e). Les Red Devils sont désormais sixièmes, à six points de la quatrième place. Manchester United était déjà à un tournant de sa saison en Premier League. Les Mancuniens restaient en effet sur cinq matches sans victoire en championnat. Une situation qui ne pouvait plus durer pour une formation qui voulait pourtant jouer les premiers rôles cette année au sein de la ligue anglaise. Pour se relancer après une défaite cette semaine en Ligue Europa à Fenerbahçe, les pensionnaires d’Old Trafford (8e) comptaient prendre le meilleur sur une formation de Swansea avant-dernière de Premier League. Les Mancuniens devaient faire sans José Mourinho, suspendu et en tribune. Le technicien portugais avait toutefois concocté un onze avec Paul Pogba, touché pourtant contre Fenerbahçe, derrière Zlatan Ibrahimović , Juan Mata et Wayne Rooney. Rapidement, Pogba servait de la tête Rooney dans la surface. L’Anglais éliminait un adversaire puis décochait une frappe croisée du droit (2e). Sans problème pour Fabianski. Mais le portier de Swansea ne pouvait rien face à Pogba. Le Français profitait d’un ballon touché de la tête par Ibra pour placer une somptueuse reprise de volée à l’entrée de la surface (0-1,15e). Fellaini n’était pas loin de l’imiter. Le Belge, à la réception d’un centre, tentait une volée qui passait tout près du poteau (17e). Les Gallois n’avaient pas terminé de subir. À la 21e, Rooney, auteur d’un bon travail côté gauche, servait Ibrahimović à l’entrée de la surface. Le Suédois éliminait un adversaire puis enchaînait avec un tir à ras de terre qui trompait Fabianski (0-2, 21e). L’ancien parisien, qui n’avait plus marqué en championnat depuis le 10 septembre, exultait ! Au passage, il inscrivait le 25000e but de l’histoire de la ligue anglaise.
United déroulait face à une formation galloise incapable de réagir. Au contraire, elle subissait de plus en plus. Après un une-deux avec Rooney, Ibra, entre deux joueurs, faisait parler sa puissance et plaçait un tir en force du gauche (0-3, 33e). Malgré une sortie hasardeuse de De Gea, les Swans étaient impuissants face à des Mancuniens en verve jusqu’à la pause (0-3). De retour des vestiaires, les Red Devils imprimaient toujours une cadence infernale. Les Gallois n’arrivaient pas à mettre en place leur jeu, souvent stoppés par leurs adversaires. Mais ils allaient finir par trouver la faille sur coup franc. Sigurdsson déposait le ballon sur la tête de van der Hoorn qui propulsait le cuir au fond des filets d’un De Gea planté sur sa ligne de but (1-3, 69e). Swansea continuait à pousser sans pour autant inquiéter les Mancuniens. Zlatan Ibrahimović, lui, s’illustrait en recevant un carton jaune suite à un excès d’engagement sur une action avec Leroy Fer (76 e). Le Suédois manquera le match face à Arsenal. Dans la foulée, Rooney servait Mata au point de pénalty. L’Espagnol croisait trop sa frappe du gauche (78e). Les Gallois répliquaient. Montero centrait pour Barrow qui reprenait de volée. De Gea inquiété repoussait sur son poteau (83e). Le match en restait là et Manchester United l’emportait 3 à 1. Le club n’avait plus gagné en Premier League depuis le 24 septembre. Un succès qui permet aux Mancuniens de remonter à la 6e place au classement avec 18 points. Les pensionnaires d’Old Trafford devront confirmer après la trêve face à Arsenal.
Leicester, ce n’est plus ce que c’était
Toujours invaincu en Ligue des champions et même la seule équipe avec le Séville FC à ne pas avoir encaissé le moindre but en phase de poules, Leicester City s’est incliné pour la première fois de la saison dans son King Power Stadium, ce dimanche, face à West Browmich Albion (1-2), en clôture de cette journée (17H30). S’ils sont intraitables lors des joutes européennes, les champions d’Angleterre ont toujours autant de difficultés à assumer leur rang en Premier League. Malgré l’égalisation rapide de Slimani (55e), après l’ouverture du score de Morrison (52e), en début de seconde période, les joueurs de Claudio Ranieri ont ensuite craqué. Drinkwater a manqué sa passe en retrait et offert le but de la victoire à Phillips (72e). Grâce à ce succès, les Baggies (11es) doublent les Foxes (14es) au classement et les laissent à leurs problèmes domestiques.
Statistique clé:
Avec 30 buts marqués en 11 matches de Premier League cette saison, Liverpool possède la meilleure attaque d’Angleterre.
L’homme de la journée:
Paul Pogba (Milieu de terrain de Man Utd) : C’est lui qui montre l’exemple aux siens en exerçant une pression élevée sur l’adversaire dès premières minutes du match. Il ouvre le score, et on le retrouve dans presque toutes les parties du terrain, en alternant les positions entre meneur de jeu et milieu de terrain axial gauche. S’il jouait toujours ainsi …
Le flop de la journée:
Kevin Wimmer (Défenseur de Tottenham) : Pas exactement la première saison dont il pouvait rêver. Un jaune pris rapidement, un but contre son camp et beaucoup d’approximations impression. A very bad day !
La déclaration:
Antonio Conte (Entraîneur de Chelsea): « La chose la plus importante à mes yeux est de voir qu’Eden Hazard a été fantastique avec et sans ballon. Il a livré un match impressionnant. Nous savons tous que c’est un joueur très talentueux. Je vois qu’il travaille beaucoup pour l’équipe, ses coéquipiers sont très heureux. C’est un joueur complet, il doit continuer comme ça. Il a beaucoup de talent et le montre à chaque match ».
Résultats complets de cette 11e journée:
BOURNEMOUTH-SUNDERLAND 1-2 [11′ Gosling (B), 33′ Anichebe (S), 74′ Defoe (S)]
BURNLEY-CRYSTAL PALACE 3-2 [2′ Vokes (B), 14′ Gudmusson (B), 60′ Wickam (C), 81′ Benteke (C), 94′ Barnes (B)]
MANCHESTER CITY-MIDDLESBROUGH 1-1 [43′ Agûero (M), 90′ +1′ De Roon (MI)]
WEST HAM-STOKE CITY 1-1 [65′ csc. Whelan (W), 75′ Bojan (S)]
CHELSEA-EVERTON 5-0 [19′ Hazard (C), 20′ Alonso (C), 42′ Costa (C), 56′ Hazard (C), 65′ Pedro (C) ]
ARSENAL-TOTTENHAM 1-1 [42′ csc. Wimmer (A), 51′ pen. Kane (T)] – Clicca qui per il resoconto
HULL CITY-SOUTHAMPTON 2-1 [6’ pen. Austin (S), 61’ Snodgrass (H), 63’ Dawson (H)]
LIVERPOOL-WATFORD 6-1 [27’ Mane (L), 30’ Coutinho (L), 43’ Can (L), 57’ Firmino (L), 60’ Mane (L), 75’ Janmaat (W), 90’ Wijnaldum (L)]
SWANSEA-MANCHESTER UNITED 1-3 [15’ Pogba (M), 21’ Ibrahimović (M), 33’ Ibrahimović (M), 69’ Van der Hoorn (S)]
LEICESTER-WEST BROMWICH ALBION 1-2 [52′ Morrison (W), 55′ Slimani (L), 72′ Philips (W)]
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