PREVIEW PLAYOFFS NBA – Actuellement classée 13e et antépénultième équipe dans le classement de la Conférence Ouest, Phoenix ne se présente pas en ballotage favorable en vue d’une qualification pour les playoffs NBA. Cependant, les Phoenix Suns souhaitent tirer leur épingle du jeu et montrer de quoi ils sont capables pour conclure cette saison 2019-2020.
Phoenix Suns: une saison encourageante malgré un bilan négatif
Lanterne rouge de la Conférence Ouest lors des dernières saisons, la franchise des Phoenix Suns a abordé cet exercice 2019-2020 avec à sa tête un nouveau coach en la personne de Monty Williams. Le changement s’est également effectué sur le parquet avec l’arrivée de Ricky Rubio en provenance du Jazz. Grâce à l’arrivée de l’Espagnol, Phoenix a enfin pu compter sur un meneur expérimenté, digne de ce nom.
Malgré tous ces changements effectués au sein l’équipe, les playoffs n’étaient clairement pas un objectif primordial pour les Suns. Les dirigeants de la franchise souhaitaient avant tout mettre un collectif sur pieds autour de 2 ou 3 joueurs importants afin de préparer au mieux les prochaines saisons. La première tuile pour Phoenix est d’ailleurs arrivée très tôt dans la saison: après seulement quelques matchs, l’un de leurs joueurs majeurs, Deandre Ayton, s’est vu être suspendu 25 matchs après avoir été testé positif à un contrôle anti-dopage. Un coup dur.
Une très hypothétique qualification
Lors de l’annonce de la suspension de la saison régulière pour cause de Covid-19, les Suns enregistraient, en 65 matchs, un bilan de 26 victoires pour 39 défaites. À première vue, ces données ne paraissent pas encourageantes. Pourtant, si l’on confronte ce bilan à celui des 4 dernières saisons, on remarque une légère progression (63 défaites en 82 matchs contre 61, 58 et 59 les précédentes années).
Pour autant, malgré un fond de jeu retrouvé et une progression constante, la qualification pour les playoffs cette année paraît compromise pour les Phoenix Suns au vu du retard accumulé sur l’actuel 8e de Conférence Ouest et dernier qualifié, les Memphis Grizzlies, qui comptent six victoires d’avance sur Phoenix.
Devin Booker, l’homme clé du collectif des Phoenix Suns
Arrivé en NBA chez les Suns à seulement 18 ans, « DBook » a eu du mal à s’imposer comme un taulier au sein de la franchise. La faute à ses dirigeants qui ne lui permettaient pas de s’entourer des joueurs adéquats. Cependant, désormais, à seulement 23 ans, Devin Booker s’avance comme un homme clé du collectif des Phoenix Suns, capable de prestations incroyables comme celle du 24 mars 2017 où il se révélait face à Boston en marquant 70 points en 1 seul match.
De plus, avec l’arrivée de Ricky Rubio l’été dernier, Devin Booker a pu compter sur un renfort de poids dans l’aspect collectif et la maîtrise du jeu. En 62 matchs joués lors de cette saison 2019-2020, Booker enregistrait un bon bilan de 26,11 points et 6,58 passes de moyenne par match. Fort de son expérience glanée après 5 saisons passées en NBA, « DBook » est devenu une valeur sûre sur laquelle Phoenix peut compter. Individuellement très complet, le jeune arrière peut s’appuyer, en parallèle de Ricky Rubio, sur Deandre Ayton ou encore sur le Français Elie Okobo.
En cas de symbiose, les Phoenix Suns peuvent faire mal
Avec l’arrivée de renforts cette saison, l’objectif, pour la direction sportive des Phoenix Suns, est d’insuffler une complémentarité sur le parquet entre Booker, Rubio et Ayton de façon à obtenir plus de diversité dans le jeu. Le fait d’avoir un meneur du potentiel de Ricky Rubio permet de gérer les 24 secondes de possession offensive pour ensuite confier la dernière décision à Booker, Ayton ou encore Kelly Oubre Junior, très adroit sur les tirs également.
Si la symbiose entre les 3 principaux protagonistes de Phoenix devient effective, l’équipe pourrait alors devenir un véritable danger offensif à l’Ouest. Sans blessure et avec un effectif au complet, cette fin de saison 2019-2020 est la parfaite occasion pour les Suns de montrer de quoi ces derniers sont capables, d’autant plus si le coach Monty Williams parvient à optimiser les performances de ses joueurs.
Crédits photo à la Une: Keith Allison