Hier soir, les New York Knicks sont parvenus à mettre fin à l’épatante série de 6 victoires de rang des Philadelphie Sixers. Retour sur un début de saison riche en rebondissements pour Philly.
Premier de la conférence Est avec 8 victoires pour 3 défaites, les Sixers de Philadelphie n’étaient pas attendus aussi haut dans le classement en ce début de saison. Défaits lors des playoffs par les Hawks d’Atlanta en demi-finale de conférence, les Sixers ont connu une intersaison plutôt tranquille, sans véritable changement. De fait, rien ne laissait présager un tel début de saison.
Un début de saison en fanfare
Joel Embid est une nouvelle fois le grand artisan du succès de son équipe. Si le franchise player camerounais connaît une baisse importante en matière de scoring avec 21,4 points par match contre 28,5 l’année passée, il semble plus opportuniste. Auteur de 4 passes décisives par match le pivot est également au service du collectif et décisif dans le money-time.
Justement, cet effectif semble être en constante progression comme en témoignent les remarquables performances de sa ligne arrière. Seth Curry marche sur l’eau depuis le début de saison avec une insolente adresse de 58% au shoot et plus de 17 points par match. Tobias Harris semble quant à lui confirmer son statut de All-Star malgré seulement 6 matchs à son actif pour cause de Covid-19. Titulaire à la mène, Tyrese Maxey étonne de maturité pour sa troisième saison dans l’élite américaine. Auteur de 14,5 par match, il pallie l’absence de Ben Simmons.
Le cas épineux Ben Simmons
Ben Simmons fait énormément parler de lui en ce début de saison. Sanctionné financièrement et suspendu par son club à plusieurs reprises, le meneur australien est en pleine souffrance psychologique. Après avoir refusé de s’entraîner, Simmons s’est attiré les foudres de son entraîneur Doc Rivers ainsi que certains de ses coéquipiers, qui n’ont pas été tendres avec leur meneur de jeu.
Souvent critiqué pour son inconstance, le numéro 1 de la Draft 2016 est au centre de l’attention médiatique. Dans les rumeurs de transfert depuis l’éclosion de cette affaire, Simmons aurait été approché par les Celtics de Boston. À ce jour, le joueur n’est toujours pas apte à jouer pour son équipe et un imbroglio persiste autour de ses consultations chez le psychologue. En effet le joueur refuserait de voir le psychologue de l’équipe au dépend de celui du syndicat des joueurs. Une information qui n’a finalement rien d’anecdotique tant le joueur semble s’éloigner de plus en plus du projet des Sixers.
L’apport considérable du banc
Cette réussite symbolisée par 6 victoires de rang est également la conséquence de l’apport bénéfique du banc. Recrue des Sixers durant l’intersaison, Andre Drummond s’adapte peu à peu à son rôle de back-up de Joel Embid. Son physique et sa défense soulage la raquette des Sixers comme en témoigne les 25 rebonds captés la nuit dernière face aux Knicks.
Ce succès du banc est sans aucun doute lié à celui de son duo international formé par Niang et Korkmaz. Si le premier cumule près de 12 points par match, le second est à plus de 13 points par match. Le duo sénégalo-turc fait des merveilles ce qui enchante les fans présents sur le parquet du Wells Fargo Center.