Suspendue officiellement jusqu’en septembre, la saison 2019-2020 de Jeep Elite est particulièrement affectée par la pandémie de coronavirus Covid-19. En attendant de connaître le sort qui lui sera réservé, la rédaction d’Au Stade vous propose de dresser le bilan de cette saison de Jeep Elite. Ce samedi, nous nous intéressons au milieu de tableau ainsi qu’à la course pour le maintien.
Après avoir dressé le bilan du haut de tableau, il est temps désormais d’aborder l’autre moitié du championnat de Jeep Elite. On y retrouve notamment des équipes théoriquement armées pour le Top 5 qui se retrouvent en difficulté pour l’accession aux playoffs, mais aussi quelques clubs qui tentent de se maintenir et confirmer leur place en Jeep Elite pour les prochaines années.
Jeep Elite: des clubs historiques à la lutte pour les playoffs
Au-delà des sept équipes qui se battent pour une place dans le Top 6 au classement de la Jeep Elite, la suite du classement regroupe des clubs historiques de notre championnat, qui ont brillé par leur irrégularité cette saison et qui se tiennent dans un mouchoir de poche.
À la 8e place on retrouve Limoges, avec un bilan de 12 victoires pour 13 défaites. Si la refonte de l’effectif effectuée à l’intersaison semblait annoncer une saison difficile, le CSP a malgré tout su rester dans la course aux playoffs, et aurait assurément eu la possibilité de rester dans le Ttop 8.
Juste derrière, Le Mans se classe 9e (11 victoires, 14 défaites). Équipe très irrégulière capable du meilleur (victoires contre l’ASVEL et Monaco) comme du pire (larges défaites contre Roanne, Bourg-en-Bresse, Pau), le MSB a passé quasiment toute sa saison à naviguer entre la 7e et la 11e place. Aussi, le club semblait capable d’accrocher le Top 8 à la vue de ses prestations dans les derniers matchs.
Un milieu de tableau particulièrement homogène
De la 10e à la 13e place, des équipes avec des bilans très similaires se partagent les places du « ventre mou » du classement de la Jeep Elite.
Tout d’abord, Strasbourg (10 victoires, 14 défaites) connait sa saison la plus mouvementée depuis fort longtemps. Alors qu’ils se trouvaient au sommet du basket français il y a cinq ans, les Strasbourgeois ont connu une lente dégringolade qui se poursuit cette saison. Irrégulière, quasiment incapable de s’imposer chez elle (dernière équipe à domicile), la SIG a dû se séparer de son entraîneur Vincent Collet. Pour toutes ces raisons, il semblait compliqué de voir les Alsaciens réagir et aller chercher une 8e place au terme de la saison.
Le constat est le même pour Pau (10 victoires, 15 défaites). Après une très bonne saison dernière (achevée à la 5e place), les Palois ont néanmoins perdu leur leader Vitalis Chikoko à l’intersaison. Ils n’ont ainsi jamais trouvé leur rythme dans ce championnat.
De son côté, l’Élan Chalon (10 victoires, 15 défaites), qui a changé deux fois d’entraîneur en 6 mois, n’a pas non plus connu une saison facile. Longtemps relégable, Chalon a néanmoins trouvé les ressources, à la faveur d’un beau mois de février (4 victoires de suite), pour s’écarter de la zone rouge.
Dernière équipe de ce « groupe », le promu Orléans (10 victoires, 15 défaites) réalise une belle saison. S’ils n’étaient pas encore sauvés au moment de l’interruption de la saison, les Orléanais se dirigeaient pourtant vers un maintien assez tranquille.
Jeep Elite: une bataille acharnée pour le maintien
En bas de tableau sont regroupées des équipes ayant connu de grandes difficultés cette saison. Au point de flirter avec la relégation en Pro B.
Parmi celles-ci, Châlons-Reims (9 victoires, 16 défaites) semblait la mieux placée pour la course au maintien. Equipe de milieu de tableau pendant la première partie de saison, elle a connu un début d’année 2020 plus difficile qui l’a fait glisser doucement mais sûrement vers la zone rouge si redoutée.
Premier non-relégable, Boulazac (8 victoires, 17 défaites) a connu de grosses difficultés à l’extérieur mais les a compensées par quelques belles performances à domicile. Malgré tout, cette équipe semblait sur la sellette, en grand danger en vue de la fin de saison.
Enfin, les trois dernières places sont occupées par Roanne (8 victoires, 17 défaites), Gravelines (7 victoires, 18 défaites) et Le Portel (4 victoires, 20 défaites). Si la Chorale semblait en mesure d’aller chercher son maintien, cela paraissait plus compliqué pour les deux équipes nordistes. Alors que Gravelines restait sur une dynamique terrible (13 défaites sur les 15 derniers matchs), Le Portel a vécu une saison cauchemardesque et n’est pas parvenu à s’imposer une seule fois à l’extérieur (12 défaites) tout en étant moins performant à domicile que par le passé. Il était donc difficile d’envisager tout autre scénario qu’une descente pour ces équipes.
Finalement, alors que l’incertitude plane sur l’issue de ce championnat, une éventuelle reprise pourra sûrement rebattre les cartes. Quoi qu’il en soit, si cela advient, il sera intéressant d’observer les dynamiques qui seront façonnées et quelles équipes parviendront à se relancer.
Crédits photo à la Une: Fabienthouvenin