Avec peu de difficultés et un vent favorable, l’étape entre Châtelaillon-Plage et Poitiers était destinée aux sprinters. Pas de surprise, donc, avec une arrivée massive au sprint et la victoire de l’Australien Caleb Ewan.
Mis sur les nerfs par le vent le long de la côte Atlantique entre l’île d’Oléron et l’île de Ré hier, le peloton s’est offert une journée détente. Le genre d’étape de plaine qui ravira toujours autant les téléspectateurs, qui pourront néanmoins se consoler ce week-end avec une arrivée notamment en haut du mythique Grand-Colombier.
Peter Sagan auteur d’un geste qui rappelle sa disqualification en 2017
Une journée détente, donc, clôturée au sprint par le très talentueux Caleb Ewan, déjà vainqueur lors de cette édition à Sisteron. Alors qu’aucune hiérarchie claire ne semble se dessiner au sein des sprinters, ces derniers se partagent les bouquets et les places d’honneur. Ainsi, le vainqueur du jour devance Sam Bennett, maillot vert et vainqueur hier sur l’île de Ré, et le double vainqueur d’étape Wout Van Aert. Deuxième de l’étape à la pédale, Peter Sagan a été déclassé par le jury des commissaires de course à la 85e place. Alors qu’il pensait avoir repris du terrain sur Sam Bennett dans la course au maillot vert, le fantasque Slovaque réalise la pire opération possible. Sanctionné pour un coup d’épaule asséné à Wout Van Aert dans l’emballement final – geste qui n’est pas sans rappeler celui à l’origine de sa disqualification en 2017 qui avait causé la chute de Mark Cavendish dans le final d’une étape à Vittel -, Peter Sagan a considérablement réduit ses chances de ramener une nouvelle fois la tunique verte sur les Champs, les étapes réservées aux sprinters étant appelées à se raréfier à l’approche de la troisième semaine. Sinon, RAS chez les favoris, restés bien au chaud dans le peloton. Primoz Roglic en profite donc pour conserver son maillot jaune.
Crédits photo à la une: Flowizm