Une intersaison d’à peine deux mois ayant laissé peu de temps de préparation et des matchs toujours perturbés par par les cas de COVID-19 qui se multiplient. Dans la Conférence Est, ces éléments ont eu pour effet de mettre certains favoris en difficulté, alors que de belles surprises en ont profité pour se montrer. Premier bilan d’un début de saison assez illisible.
Alors que les équipes de la Conférence Est ont toutes joué entre 9 et 12 matchs, il est intéressant de regarder le classement pour voir si certaines tendances se dégagent. Étrangement, les résultats de ce début de saison laissent apparaitre une hiérarchie surprenante au classement par rapport aux attentes de début de saison. Alors oui, les Boston Celtics, cités parmi les favoris de la Conférence, sont pour l’instant en tête à l’Est. Mais derrière, les autres têtes d’affiche semblent plus en difficulté.
Des favoris décevants en ce début de saison
Une nouvelle fois grandissimes favoris après plusieurs saisons régulières brillantes, les Milwaukee Bucks pointent au 3ème rang. Un classement honorable mais émaillé des performances très irrégulières, avec notamment de sévères défaites face au Utah Jazz ou aux New York Knicks. Pour leur part, les Brooklyn Nets ont connu un début de sais très contrasté. Après deux premiers matchs brillants, ils ont ensuite eu plus de mal et subissent actuellement les déboires extra-sportifs de leur meneur Kyrie Irving et les absences régulière de leur leader Kevin Durant. Pour au final se retrouver à 50% de victoires après 12 matchs, un ratio bien insuffisant compte tenu de la profondeur et du talent de l’effectif.
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Finaliste surprise de la saison dernière, le Miami Heat ne parvient pourtant pas encore à confirmer cela. Malgré plusieurs belles prestations, Jimmy Butler et ses coéquipiers ne parviennent pas encore à retrouver l’alchimie collective qui a fait leur force durant toute la saison dernière. Avec des jeunes joueurs qui ont changé de statut et un nouveau statut d’équipe attendue, Miami va devoir s’adapter à tous ces éléments afin de remonter au classement. Quant aux Sixers de Philadelphie, ils réussissent globalement leur début de saison (8 victoires et 4 défaite) mais la récente série de mauvais résultats montre que cette équipe devra encore gagner en stabilité malgré un groupe talentueux.
Plusieurs facteurs explicatifs de ces difficultés
Si les résultats sportifs de la plupart de ces grosses équipes n’est pas à la hauteur des attentes, il est difficile de leur faire porter toute la responsabilité de ces contre-performances. En effet, avec une saison organisée en catastrophe, une intersaison très réduite et une préparation forcément plus courte, il semble que les équipes n’aient pas eu le temps de se mettre en place collectivement et de monter en puissance. Ce qui explique leurs difficultés et les performances d’autres équipes surprenantes comme le Magic d’Orlando ou les Charlotte Hornets, qui ont eu plus de temps pour se préparer étant donné que leur parcours s’est terminé tôt la saison dernière.
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Au-delà de cela, une nouvelle difficulté apparait de plus en plus présente ces derniers jours : la multiplication des cas positifs au sein des effectifs de la NBA. Alors que la bulle avait parfaitement fonctionné pour finir la saison et que les équipes avaient été épargnées pendant la préparation et la première semaine de compétition, elle sévit désormais à nouveau et les matchs reportés commencent à se multiplier. Un facteur de plus qui ne va pas faciliter le travail de ces favoris en quête de continuité. Mais peut être de quoi permettre à une équipe surprise de s’immiscer dans la lutte aux premières places ? Cela serait peut être la seule conséquence positive de ce début de saison qui laisse planer un doute (sportif et sanitaire) sur la suite de la compétition.
Crédits photo à la Une: Keith Allison
