Mardi et mercredi se sont déroulées les demi-finales de la Coupe de la Ligue. Auteurs tous deux d’un très beau parcours dans cette compétition, les Girondins de Bordeaux et l’AS Nancy Lorraine ne sont pas parvenu à faire plier respectivement le PSG (4/1) et l’AS Monaco (1/0) qui s’affronteront le 1er avril au Parc OL.
Paris rallie encore la finale
Tombeurs du TFC en championnat le week-end dernier, les Girondins de Bordeaux avaient là une occasion en or de confirmer leur très bonne forme du moment face au Paris Saint-Germain. Une mission très difficile puisque les hommes d’Unai Emery semblent avoir tourné la page d’un début de saison des plus délicats. Méconnaissables, se résiliant à l’efficacité du seul Cavani sur le plan offensif, les parisiens produisent désormais un jeu plus en accord avec la qualité de leur riche effectif. Et cela se voit puisque les champions de France en titre restent sur cinq victoires consécutives sans encaisser le moindre but avant de débuter leur demi-finale de Coupe de la Ligue. Un match où les tenants du titre ont vu les Bordelais, bourreaux de l’En Avant Guimgamp en quarts de finale, leur offrir une belle résistance durant toute la première période. Bien servi par Kamano, Diego Rolan poussait le ballon dans le but vide pour répondre au bijou de Di Maria, auteur d’un coup franc somptueux. Le PSG venait d’encaisser son premier but en 2017, ce qui permettait aux coéquipiers de Jérémy Toulalan de croire à un exploit, à 45 minutes de la fin.
Mais comme toujours depuis maintenant plus de cinq mois, les joueurs de la capitale allaient pouvoir compter sur leur sauveur, celui sans qui le club aurait peut être sombré, l’inévitable Edinson Cavani. Une dizaine de minutes après le retour des vestiaires, l’uruguayen, parfaitement lancé par Lucas, trompait Prior en frappant en force au premier poteau. Avec un peu de réussite, certes, puisque ballon est venu heurter la barre transversale avant de rentrer. Peu importe. Pour Paris, l’essentiel était bien là puisqu’il reprenait les commandes de la rencontre. Il n’aura pas fallu attendre bien longtemps pour voir le meilleur buteur de la Ligue 1 inscrire un nouveau doublé qui scellaient définitivement le sort du match. Après une combinaison magnifiquement bien négociée suite à un corner de Di Maria, Thiago Silva déviait le ballon vers Marquinhos qui transmettait à Cavani. Déterminé, El Matador se jetait pour venir inscrire un nouveau but. Di Maria, de retour au plus haut niveau après un début de saison assez médiocre, allait même corser encore un peu plus l’addition en ajustant le gardien adverse d’une frappe croisée dans le petit filet. Il n’y a plus de doute: le PSG est de retour et il disputera, au Parc OL, une quatrième finale de suite dans cette compétition. Ça sera face à Monaco, leader du championnat et en forme olympique.
Monaco décevant mais gagnant
Ils avaient cette si bonne habitude de nous faire rêver, à chacune de leur sortie. Solide leaders du championnat, les monégasques se devaient de rejoindre leurs grands rivaux parisiens en finale de cette compétition. Mais face à une équipe de Nancy qui va beaucoup mieux depuis quelques semaines (les hommes de Pablo Correa restent sur 7 matchs sans défaite toutes compétitions confondues), les joueurs du Rocher devaient se méfier malgré leur attaque de feu qui fait de plus en plus de ravages. Malheureusement pour eux, ils n’eurent clairement pas la même inspiration offensive qu’à l’accoutumée. Privés de Valère Germain, les joueurs du Rocher ne parvenaient pas à transpercer une défense adverse bien en place.
Une panne offensive qui pouvait peut être s’expliquer par la prestation très moyenne de Bernardo Silva, qui organise le jeu à la perfection en temps ordinaire. Et c’est finalement juste avant la pause qu’une grossière erreur de Assembé permettait à Radamel Falcao, à l’affut, de pousser le ballon dans le but vide, grâce à un mauvais jugement du rebond du gardien Nancéen. Devant au tableau d’affichage, les hommes de Leonardo Jardim adoptèrent ensuite une attitude plutôt gestionnaire. A l’inverse, les Lorrains tentèrent d’égaliser en prenant beaucoup de risques. Ils se procurèrent même de franches occasions de but, notamment par Cetout et Maouassa qui manquèrent tous les deux le cadre. Ils auront certainement quelques regrets à nourrir et surtout la désagréable sensation de ne pas être passés loin face à une équipe de Monaco prenable mais désormais qualifiée pour la finale ! Elle se déroulera le 1er avril au Parc OL. Ils seront donc opposés à des parisiens en pleine confiance après leur large succès contre Bordeaux (4/1). Tout cela s’annonce passionnant.
Crédits photo à la une: ASMONACO.com