Ce mardi, Nairo Quintana (Movistar) a enlevé pour la deuxième fois consécutive Tirreno-Adriatico. Au terme des sept jours de course, le colombien devance au classement général Rohan Dennis (BMC) et Thibaut Pinot (FDJ).
Quintana confiant après l’étape reine
Le grimpeur colombien s’est imposé sans difficulté samedi sur les pentes du Terminillo lors de l’étape qui constituait le moment fort de cette semaine de course. Personne ne lui a résisté, pas même l’équipe Sky composée notamment de Mikel Landa et Geraint Thomas. Les colombiens ont été intraitables en ces premières semaines de courses à étapes avec la victoire finale de Sergio Henao (Sky) sur Paris-Nice et Nairo Quintana qui enlève donc la « course des deux mers ». La Colombie qui, depuis quelques années, « produit » des coureurs de classe mondiale avec entre autres, Esteban Chaves (Orica-Scott), Rigoberto Uran (Cannondale-Drapac), Sergio Henao (Sky), Jarlinson Pantano (Trek-Segafredo), et les frères Quintana (Movistar).
La Sky de Geraint Thomas décevante en Italie
Geraint Thomas et Mikel Landa n’ont pas eu l’occasion de se battre pour la tunique bleue de leader sur les routes escarpées transalpines. En effet, dès la première étape, le catastrophique contre-la-montre par équipes de l’escouade de Geraint Thomas a handicapé l’ensemble du team anglais en accusant sur la ligne un retard de 1’20” sur Nairo Quintana et Thibaut Pinot. La tâche s’annonçait donc difficile pour le gallois qui n’a pu riposter en montagne face au vainqueur en titre de la Vuelta. À l’arrivée, l’addition est salée pour l’équipe de Dave Brailsford qui doit se contenter d’une timide cinquième place de Geraint Thomas, a plus de 58” du vainqueur.
À noter
Le très bon contre-la-montre de l’équipe française FDJ qui monte sur la troisième place de l’exercice.
Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) qui enlève deux étapes entre Lido di Camaiore et San Benedetto. Plus de doute sur l’état de santé du slovaque, malade pendant les Strade-Bianche, mais bien remis de cette mauvaise période.
L’australien Rohan Dennis qui remporte le contre-la-montre individuel de la dernière étape avec, au compteur, une moyenne de 53 km/h sur les 10 km du parcours. Une victoire qui lui permet de monter sur la deuxième marche du podium.
Crédits photo à la une: Maurizio Costanzo