Dans la deuxième demi-finale du Masters 1000 de Rome, Novak Djokovic a écrasé Dominic Thiem, pourtant tombeur de Rafael Nadal la veille, en moins d’une heure (6-1, 6-0), pour s’offrir sa première finale en Masters 1000 de la saison. Ce dimanche, il affrontera Alexander Zverev pour reprendre seul le record de victoires en Masters co-détenu avec Rafael Nadal (30).
Quelle démonstration ! Sur le papier, cette demi-finale en night-session dans la ville éternelle en faisait rêver plus d’un. Entre un Novak Djokovic qui reprend petit à petit de vraies couleurs et un Dominic Thiem impressionnant de maîtrise et de puissance face à Nadal la veille en quarts, le combat annoncé ne pouvait être que grandiose. (Mal)heureusement, de combat il n’y a jamais eu. Et pour cause, Djokovic a tout simplement marché sur son adversaire autrichien. Pour son deuxième match de la journée (il avait fini son quart de finale face à Del Potro en début d’après-midi après une interruption la veille à cause de la pluie), le serbe a été tout simplement impérial, symbole d’un joueur qui est en train de redevenir la machine qu’il a été pendant si longtemps.
Djokovic précis comme jamais
Thiem n’a tout simplement pas existé. Breaké dès le deuxième jeu du match, l’autrichien n’a jamais su reproduire le niveau qui avait été le sien la veille pour sortir magistralement Nadal. En face c’est un Djoko appliqué et sûr de ses forces qui a enchaîné les breaks et les coups gagnants pour ne laisser qu’un petit jeu dans la première manche à son adversaire. La deuxième manche a été une copie conforme de la première (ou presque) avec un Dominic Thiem breaké une nouvelle fois dès le premier jeu. Djokovic lui, toujours aussi précis, n’a donné que très peu de points à son adversaire et a continué sa marche en avant, en témoignent ses six fautes directes sur l’ensemble de la partie contre dix-sept pour son adversaire. Au final, une victoire en ne laissant qu’un seul jeu à Thiem et surtout en seulement 59 minutes de jeu (6-1, 6-0).
A une semaine de Roland-Garros, Djoko semble fin prêt à défendre son titre acquis en 2016. Il ne lui reste désormais qu’une marche à gravir ce dimanche pour définitivement sceller son retour au sommet.
Crédits photo à la une: Christian Mesiano