Comme Monaco la saison passée en Ligue 1, c’est le jeu qui l’a emporté cette saison en Domino’s Ligue 2. La division peut parfois sembler laisser peu de place au spectacle, mais elle a cette saison accouché d’un Champion magnifique, qui n’a certes pas fait durer le suspense, mais qui nous aura offert chaque semaine son lot de football offensif et plaisant à voir. Au terme de cette 34e journée, le Stade de Reims obtient enfin son accession en Ligue 1 ainsi que le titre de Champion de France de Ligue 2.
LE LEADER
Coup double pour Reims qui peut sabrer le champagne
Ce n’était plus qu’une question de jours, mais la joie du peuple rémois était à la hauteur de la saison réalisée par les hommes de David Guion. Leader incontesté de Domino’s Ligue 2 depuis la 8e journée, les Champenois ont donc dû attendre cette 34e journée pour assurer leur place dans l’Élite la saison prochaine. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, leur succès à domicile face à l’AC Ajaccio (1-0), combiné au nul de leur dauphin, Nîmes, sur le terrain de Bourg-en-Bresse (2-2), leur permet d’être sacré Champions de Ligue 2. L’histoire retiendra que c’est Grejohn Kiey qui a libéré Auguste-Delaune sur une action confuse mais salvatrice (1-0, 78e), et lorsque le match a pris fin, ce sont des milliers de supporters des Rouge & Blanc qui ont déferlé sur le pelouse, comme une vague. Après deux saisons en L2, le Stade de Reims est donc assuré de retrouver la Ligue 1 Conforama et cela alors que 4 matchs restent à disputer. Quatre sorties, qui selon les dires des joueurs et du staff devront permettre au club d’aller chercher certains records (nombre de points, meilleure attaque, meilleure défense…) qui permettraient de ponctuer cette saison en ajoutant une cerise sur le gâteau.
LE TOP
Nancy relance la machine
Pablo Correa, limogé en août dernier du banc nacéien suite à une entame de Championnat catastrophique, n’a pas connu plus de succès à Marcel-Picot, mais cette fois sous les couleurs de l’AJ Auxerre. Enfin entreprenants après une certaine léthargie les semaines passées, les Lorrains ont offert son premier succès à Didier Tholot sur le banc du club au Chardon. Après avoir plutôt dominés les débâts en première période, ponctuée par un doublé de Nordin (25e, 41e), les nancéiens ont su faire le dos rond, même si Auxerre avait temporairement égalisé par Yatarra (38e). Une solidité défensive retrouvée qui permet aux locataires du Stade Marcel-Picot de se relancer dans la course au maintien. L’ancien pensionnaire de Ligue 1 reste 18e et barragiste mais revient à un petit point du 17e (Bourg-en-Bresse), tout en mettant à distance le 19e (Quevilly-Rouen), relégué à 4 points. De son côté, Auxerre reste dans la seconde moitié de tableau (11e) et sera condamné à une fin de saison sans enjeu.
LE FLOP
Lorient se saborde
Et si les Merlus ne parvenaient pas à accrocher une place dans le Top 5 ? Archi-favoris en début de saison, les hommes de Mickaël Landreau semblaient promis au podium. Mais l’hypothèse de ne même pas les voir jouer les plays-off prend de l’ampleur à mesure que les journées passent. Les Lorientais n’ont remporté que deux matchs sur leurs cinq dernières sorties. Un rythme pas assez élevé pour accrocher le Top 5, et donc les plays-off, pour le moment. Face à Valenciennes ce week-end, le FCL ne s’est jamais relevé de l’ouverture du score nordiste, concédée en fin de première période (37e). Une nouvelle contre-performance qui ne condamne pas définitivement les anciens pensionnaires de Ligue 1, puisque ces derniers comptent uniquement 2 points de retard sur le quatrième, Clermont. Mais cela confirme bien évidement leurs lacunes actuelles.
TEMPS ADDITIONNEL
Le joueur
Grejohn Kiey (Reims) – Critiqué en début de saison, l’attaquant n’a pas forcément fait taire toutes les critiques alors qu’il n’a inscrit que 3 petits buts depuis le début de la saison. Mais les supporters rémois se souviendront longtemps que c’est l’un de ces buts qui les a fait chaviré et offert la (re)montée en Ligue 1, ainsi que le titre de Champions de Ligue 2, au club Champenois vendredi dernier face à l’AC Ajaccio (1-0). Comme quoi la persévérance paie toujours.
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Crédits photo à la Une: STADE-DE-REIMS.com
