Le Tour de France possède cette particularité qu’il déplace les grands noms du cyclisme et la plupart des suiveurs le jour de sa présentation. Alors ce mardi 18 octobre, Froome, Bardet ou encore Pinot ont fait le déplacement et, déjà, se sont projetés l’espace de quelques heures en juillet 2017.
Le départ de Dusseldorf était connu depuis longtemps, nous savons maintenant de quoi seront faits les trois semaines les plus attendues de l’été. Il faudra attendre trois jours pour rentrer en France avec une arrivée pour puncheurs à Longwy, avant que la première des trois arrivées au sommet ne se présente dès la cinquième étape. La désormais traditionnelle Planche des Belles Filles verra une étape du Tour se terminer pour la troisième fois en cinq ans dans sa station de ski. Une entrée dans la montagne si rapide annonce que cette Grande Boucle ne sera pas comme les autres. Pour la première fois depuis 1992, les cinq massifs montagneux de l’Hexagone seront traversés par la caravane. Avec deux étapes dans la montagne jurassienne où l’arrivée à la Station des Rousses, où Sylvain Chavanel s’était imposé en 2010, précédera une des étapes reines de cette 104ème édition. Le col de la Biche (10,5 km à 9 %), le Grand Colombier (8,5 km à 9,9 %), et le Mont du Chat (8,7 km à 10,3 %) et leurs pourcentages impressionnants seront sur la route entre Nantua et Chambéry.
Mais au lieu d’attaquer presque logiquement les Alpes dans la foulée, c’est un transfert en avion vers la Dordogne qui donnera accès aux Pyrénées, fera traverser le Massif Central au peloton. Avant un final alpestre et une ligne d’arrivée en haut du col de l’Izoard, à 72 heures de l’arrivée sur les Champs. Une dernière différence pourra être faite à Marseille, la veille du traditionnel final, où un chrono de 23 kilomètres devrait faire office de dernière chance de conquérir une belle place au général. Le départ et l’arrivée au sein même du tout neuf Stade Vélodrome aura tout d’un beau spectacle. Alors oui, vivement juillet 2017, même si l’on a aucune idée de ce qu’il va se passer sur ce parcours qui appelle plus que jamais à l’offensive.
Source photo à la une: Bald Boris