Si vous pensiez que cette saison allait être une simple bataille entre Warriors et Cavaliers, vous avez tout faux ! Bilan après 20 soirées de folie.
Par où commencer ? Peut-être par Anthony Davis qui pose des perfs monstrueuses d’entrée (31.1 pts de moyenne, 10.7 reb), mais personne autour de lui pour l’aider (1 victoire-9 défaites pour les Pelicans). Il devient quand même le premier joueur de l’histoire à enregistrer 300 points, 100 rebonds et 30 blocks au bout des 10 premiers matchs de la saison. Pas mal, mais faudrait peut-être que les Pelicans se réveillent pour éviter que le mono-sourcil sombre dans la dépression.
On notera aussi que Russell Westbrook n’a pas besoin de Kevin Durant pour gagner des matchs (2 triples-doubles pour ses 3 premiers matchs), avec un bilan de 6-3 et une quatrième place. Dans le genre meneur énervé, on a aussi Damian Lillard, 6 matchs à plus de 30 points, et 60% de victoires pour ses Trail Blazers.
Kawhi Leonard et ses envies de MVP
Vous pensez qu’on avait fini ? Ça serait trop facile. Un certain Kawhi Leonard a décidé lui aussi de se mêler à la course au MVP, avec 25.6 points de moyenne et 5.1 rebonds. L’homme qui ne sourit jamais compte bien emmener son équipe le plus loin possible, même si les Texans viennent de subir 3 défaites d’affilée à domicile.
Vous aimez la neige et le froid ? Rendez-vous à Toronto, où DeMar DeRozan a enfin compris que le mur de Trump serait construit entre le Mexique et les USA et non pas au Canada. Il a donc arrêté de poser des briques pour sortir des performances qui nous laissent de marbre: un seul match en dessous des 32 points ! 300 points cumulés sur les 9 premiers matchs, du jamais vu depuis Michael Jordan en 1986. Si les victoires s’enchaînent, alors DeRozan sera plus qu’un outsider dans le vote au MVP.
Évidemment LeBron James nous sort un bon 23.4 pts, 9 reb, 9.3 ast sans forcer, ce qui permet aux Cavs de dérouler tranquillement et de s’accaparer de la première place avec 7 victoires et 1 défaite. On a l’impression que le MVP des Finales en titre ne vieillit jamais. Peut-être un cyborg de la NASA…
Même plus les mots pour Steph Curry
Tiens, en parlant de cyborg, on a un spécimen d’un autre genre, qui, pour se faire pardonner d’un honteux 0/10 à 3 points samedi dernier lors de la défaite des siens face aux Lakers, n’a pas trouver mieux que de battre le record de 3 points marqués en un match 3 jours après. Steph Curry ne semble pas avoir de limites (pas en saison régulière en tout cas), et enquille 13 shoots primés en seulement 17 essais. On n’a même plus les mots…
Et on a failli oublier la plus belle barbe de la Ligue. James Harden en a apparemment eu marre de se retrouver chaque semaine dans le Shaq’tin a fool, et il a donc décider de se sortir les doigts de la barbe pour enfin défendre essayer de défendre. Offensivement, c’est toujours aussi fort, voire plus, maintenant que Mike D’Antoni l’a reconverti meneur: 30 points, 8 rebonds et 13 assists (oui c’est bien une moyenne).
Et sinon côté rookie, comme Ben Simmons s’est cassé le pied (nous empêchant ainsi de prendre le nôtre), on reste quand même à Philadelphie, où Joel Embiid (oui oui il est rookie) nous régale à base de 18.8 points et 6.8 rebonds en seulement 22 minutes. Dans la même équipe, Dario Saric sort 9.6 pts et 6 reb. La surprise, c’est sûrement Jake Layman, drafté 47e par Orlando, transféré directement à Portland. Le jeune joueur de 22 ans score 10 points de moyenne à 63.2% de réussite en 12.5 minutes sur le terrain.
On aurait pu citer Kevin Durant, Devin Booker, Hassan Whiteside, Myles Turner, Giannis Antetokounmpo, Javale McGee ou Kobe Bryant (oh wait…), mais on nous indique que Russell Westbrook a des envies pressantes de dunk ravageur. A la semaine prochaine donc !
Chaque semaine, plus précisément chaque dimanche, Au Stade vous proposera de découvrir sa nouvelle rubrique intitulée « dernière possession », qui retracera les éléments marquants de la semaine sur la planète NBA.
Crédits photo à la une: BogusCharms